Ce projet est soutenu par le Fonds L'OCCITANE.

Contexte

Selon le rapport de la Banque mondiale « L'Amérique latine autochtone au 21e siècle », la pauvreté touche 43 % de la population autochtone d'Amérique latine, soit plus du double de la proportion de la population non autochtone. En outre, 24 % des autochtones vivent dans une pauvreté extrême, un pourcentage 2,7 fois supérieur à celui du reste de la population. Malgré certains progrès dans les domaines de l’accès à la santé, à l’éducation et aux infrastructures, ainsi que de participation politique, les inégalités n’ont pas été réduites. Rien qu’au Brésil, la différence de pauvreté entre les deux groupes a augmenté de 99 % entre le début et la fin des années 2000. Actuellement, la population autochtone représente 14 % des "pauvres" et 17 % des "extrêmement pauvres" d’Amérique latine.

 

Projet soutenu

De 2023 jusqu'en 2026, le Fonds L'OCCITANE soutient l'Instituto Suel Abujamra dans son projet sur 3 ans, visant à identifier les patients malvoyants grâce à des équipements portables, des logiciels d'intelligence artificielle, la télémédecine et des formations pour les coordinateurs de santé des zones indigènes du Brésil.

La population indigène brésilienne détecte à peine les cataractes, les décollements de rétine, la rétinopathie diabétique et le glaucome sans les ONG travaillant sur les territoires indigènes. L’intégration d'algorithmes d’intelligence artificielle et d'images oculaires a été utilisée pour l’identification précoce de ces pathologies. Des études scientifiques montrent une plus grande précision  grâce à cette méthode. Les objectifs sont de mettre en œuvre l’utilisation d’équipements portables et de téléophtalmologie avec l’utilisation de l’intelligence artificielle pour identifier plus précisément les personnes qui ont besoin d’un traitement. Des services de téléréfraction seront également inclus pour les patients nécessitant ayant besoin de porter des lunettes.

Quelques chiffres

Budget 591 000 euros

Objectif 25 000 bénéficiaires

Objectif 850 nouveaux professionnels formés