Depuis la création de la Fondation, nous avons collaboré avec plus de 30 ONGs et associations pour soutenir le développement socioéconomique des femmes au Burkina Faso. Un grand merci à nos partenaires !
L’OCCITANE propose tous les ans, un produit solidaire dont les bénéfices sont destinés à soutenir les projets de promotion de l’indépendance des femmes au Burkina Faso. Le produit solidaire de 2021 a permis de collecter 798 283 euros.
Chaque année, L’OCCITANE, alloue en moyenne 400 000€ aux projets de promotion de l’indépendance des femmes au Burkina Faso.
De 2009 à 2020, la Fondation a soutenu les projets d’alphabétisation de l’ONG Aide et Action qui ont permis de construire et d’assurer le fonctionnement d’une trentaine de centres d’alphabétisation, de former plus de 70 animateurs et animatrices de centre et de permettre à plus de 2 000 femmes de savoir lire, écrire et d’effectuer des calculs en langue locale.
Depuis 2009, la Fondation soutient le projet de microfinance sociale de l’ONG Entrepreneurs du Monde. Un projet qui met à la disposition de femmes rurales des crédits adaptés et des formations sur des thématiques socioéconomiques. Plus de 24 000 femmes ont bénéficié de ce projet.
En 2017, La Fondation s’est engagée auprès d’UNICEF pour soutenir la scolarisation de 450 filles tout au long du cycle post-primaire (collège).
En 2016, la Fondation a initié le programme L’Occitane pour Elles (L’OpE). Un programme qui permet d’identifier grâce à un concours, des femmes inspirantes et engagées à la tête d’une entreprise ou ayant un projet d’entreprise et de les accompagner à développer leur entreprise. L’OpE, mis en place par La Fabrique et Initiative France a déjà touché 17 entreprises et plus de 1400 femmes.
"L'alphabétisation nous a beaucoup aidé. Nous savons maintenant lire et écrire. Nous savons utiliser nos téléphones sans avoir recours à quelqu'un pour composer les numéros d’appel » Focus groups avec des femmes bénéficiaires de Lan (Province de la Sissili).
« L'alphabétisation nous a permis de savoir gérer les revenus générés par les AGR. Elle nous a permis d'être propre autour de nous et de mieux éduquer nos enfants » Focus groups avec des femmes bénéficiaires à Sapouy.
40 des filles bénéficiaires du projet d’UNICEF ont été lauréates du prix d’excellence 2019 de la région du centre-ouest.
« Le programme L’OpE m’a fait passer du statut de cheffe qui porte seule ses soucis et qui décide seule , à une vraie leader qui délègue, coach et orientes ses employés » Esther Diendéré, Lauréate du premier concours L’OpE.
« Dans le cadre d’un tel programme, les entreprises déjà crées comme la nôtre, ont surtout besoin de formation plus spécifiques telles que la formation réalisée par le Ghanéen (spécialiste en tissage de pagnes). Cette formation nous sera très utile sur un long temps pour nous démarquer de la concurrence ». Eliénaï Diendéré, Lauréate du premier concours L’OpE.
« Je ressors nantie de compétences en étude de marché et marketing en gardant la conviction que seules les grandes visions changent le monde. » Rebecca Sita Soulama, Lauréate du premier concours L’OpE.
Une enquête de satisfaction réalisée en juillet 2020 fait ressortir que plus de 90% des bénéficiaires sont satisfaits des services offerts par Yikri, une des IFM partenaires du projet de microcrédit de l’ONG EDM. Ces services sont notamment, le crédit, l’épargne mais aussi la formation et la sensibilisation.
« Merci à L’Occitane pour son soutien. Pour nous femmes qui acquérons difficilement la confiance des institutions financières, ce type de projet nous enlève une grosse épine du pied car il nous permet de lancer, relancer et/ou redynamiser notre activité et d’avoir plus de notoriété et de crédibilité. » Viviane Tiendrebeogo, lauréate prix petite/MEBF (Maison de l’entreprise).
« Veuve sans ressources pour m’occuper de mes enfants, j’ai vite réalisé que seule cette piste m’offrirait le salut : l’entrepreneuriat, Merci à L’Occitane pour ce soutien inestimable dont les retombées vont au-delà de ma personne » Georgette Diallo, lauréate prix petite/MEBF (Maison de l’entreprise).
Auparavant les activités de la famille ne permettaient pas de mettre le moindre sou de côté. Aujourd’hui, Araliatou se félicite d’épargner entre 1 000 et 3 000 FCFA (1,5 à 4,5 €) par semaine et de pouvoir acheter des vêtements pour toute la famille et du savon pour les laver. Elle a même pu amener ses enfants à l’hôpital lorsqu’ils étaient malades.
Georgette a pu acheter un vélo grâce à son premier. C’est aussi grâce au bénéfice qu’il a engendré qu’elle a pu soigner sa fille à l’hôpital de Koudougou : les 25 000 FCFA (38 €) octroyés lui ont en effet permis d’investir pour développer sa production, sa vente puis son revenu. Forte de ce premier succès, elle s’est décidée aujourd’hui à demander un second crédit, de 15 000 FCFA (22 €) cette fois.
Quand j’ai débuté mon commerce, je n’ai reçu d’aide de personne. Je vendais mes produits au bord de la route et je ne possédais pas de réfrigérateur pour stocker l’eau et les jus au frais. Je cuisinais au feu de bois. Début 2017, un animateur est venu dans notre groupe de femmes du quartier pour nous parler de YIKRI** et du microcrédit. Aujourd’hui, je cuisine sur un foyer à gaz, j’ai des plats, des marmites, un chariot et un réfrigérateur pour l’eau et les jus de fruit."