Ce projet est porté par la filiale américaine de L'OCCITANE en Provence. 

Contexte

L'écart entre les hommes et les femmes dans le domaine de l'informatique s'aggrave. En 1995, 37 % des informaticiens étaient des femmes. Aujourd'hui, elles ne sont plus que 24 %. De nouvelles recherches montrent qu'au rythme actuel, le nombre de femmes dans la main-d'œuvre informatique passera de 24 % à 22 % d'ici à 2025 si rien n'est fait pour encourager un plus grand nombre d'entre elles à étudier l'informatique. C'est entre 13 et 17 ans que l'on observe la plus forte baisse du nombre de filles dans le domaine de l'informatique. 

Selon l'American Association of University Women, ces dernières années, seuls 20 % des candidats à l'examen d'informatique de niveau avancé au lycée étaient des filles. Les filles obtiennent les mêmes résultats que les garçons en mathématiques et en sciences, mais les garçons sont plus susceptibles de poursuivre des études d'ingénieur ou d'informaticien à l'université. La proportion d'étudiantes se spécialisant en informatique à l'université a chuté de façon spectaculaire. En 1984, 37 % des étudiants en informatique aux États-Unis étaient des femmes. Aujourd'hui, elles ne sont plus que 18 %. Cette disparité ne fait que s'accentuer au niveau des études supérieures et sur le marché du travail, où les femmes sont largement sous-représentées dans les domaines de l'ingénierie et de l'informatique. Même les femmes qui poursuivent des carrières techniques abandonnent leurs études dans des proportions beaucoup plus importantes que les hommes.

 

Projet soutenu

En 2022-2023, L'OCCITANE USA soutient l'association Girls Who Code, dont la mission est de réduire le gender gap dans le domaine de la technologie et de déconstruire l'image de ce à quoi ressemble un programmeur et de ce qu'il doit faire.

L'association propose un large éventail de programmes visant à aider les étudiantes en âge d'aller à l'université et les professionnels en début de carrière (18-25 ans) à poursuivre leurs études en informatique et à réussir leurs premiers stages et emplois. Elle propose également un programme d'été virtuel pour les lycéennes afin qu'elles apprennent à coder et qu'elles aient un impact sur leur communauté tout en se préparant à une carrière dans la technologie.

Activement engagée en faveur de l'inclusion, la moitié des filles bénéficiaires de leur programme sont issues de groupes historiquement sous-représentés, notamment les filles noires, latino-américaines ou à faible revenu, afin de lutter contre le manque de représentation.

Quelques chiffres

 

Budget 24 801 euros