Contexte
Située en Provence-Alpes Côte d’Azur, Jouques est une commune de tradition rurale forte qui dispose d’un patrimoine naturel d’exception. Cependant, des pans de ce patrimoine sont aujourd’hui à l’abandon. De nombreuses parcelles d’oliveraies sont en friches, ce qui représente une perte du patrimoine rural, des risques d’érosion et d’incendie préjudiciables à la biodiversité. Il y a donc un fort besoin de main d’œuvre pour entretenir et valoriser ces espaces naturels et sensibles. Or, depuis 2016, Jouques fait partie des dix communes concernées par la loi d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée1. Cette loi permet à des demandeurs d'emploi de longue durée d'être embauchés en contrat à durée indéterminée dans des activités de l’économie sociale et solidaire.
1 Loi du 29 février 2016 visant à résorber le chômage de longue durée mise en place dans 10 territoires volontaires.
Projet soutenu
La Fondation L’OCCITANE soutient le projet de l’association Elan Jouques dans le cadre de la loi d’expérimentation territoriale contre le chômage de longue durée. Ce projet vise à réaliser un chantier de réhabilitation de 40 hectares d’anciennes oliveraies avec restanques. Pour cela, des demandeurs d’emploi de la commune suivront une formation pour la remise en culture de ces oliveraies. Ainsi, ce chantier permet une création d’emploi directe tout en valorisant le patrimoine naturel local.
Quelques chiffres
Ce programme permet de créer une dynamique locale de gestion des espaces naturels et sensibles tout en faisant émerger les compétences nécessaires grâce à des formations destinées à 14 demandeurs d’emploi de la commune.
Budget 7 000 euros
Objectif 14 bénéficiaires
Témoignage
Maurice, salarié chez Elan Jouques
« J’avais déjà eu l’occasion de travailler sur des murs de pierres sèches et j’étais sensibilisé au problème. Cette formation m’a permis d’approfondir mes connaissances, d’améliorer les techniques pour réhabiliter les restanques et de remettre en culture des oliveraies abandonnées. Je suis fier de participer à ce projet qui vise à la restauration du paysage agricole traditionnel de Provence et j’aimerais partager et transmettre à d’autres ce que j’ai appris. »
