Contexte

Dans le pays de Forcalquier et de la Montagne de Lure, les plantes aromatiques et médicinales sont au cœur des activités quotidiennes. La dynamique économique autour de ces plantes est très forte, environ 3500 emplois sont directement liés à cette filière. La richesse naturelle de la Montagne de Lure1 en fait également un territoire très touristique. La fréquentation globale de ce territoire est estimée à 350 000 visiteurs par an2. Les initiatives publiques et privées foisonnent dans ce domaine et l’intérêt du public pour les plantes aromatiques est croissant. Ainsi, il est nécessaire d’accompagner cette dynamique territoriale en valorisant ce patrimoine naturel et culturel.

1La Montagne de Lure est une Réserve de biosphère, un Espace Naturel Sensible (ENS) et un site Natura 2000
2Agence du Développement Touristique des Alpes de Hautes Provence (2012) 

 

Projet soutenu

La Fondation L’OCCITANE se joint à la Communauté de Commune des Pays de Forcalquier et de la Montagne de Lure (CCFML) pour valoriser ce territoire. Le projet vise à créer un sentier pédagogique sur la pratique de la cueillette d’hier et d’aujourd’hui. A travers ce circuit thématique, le public découvrira l'histoire locale des marchands-droguistes, les lieux emblématiques de la cueillette ancestrale et de l’activité contemporaine ainsi que la richesse naturelle de la Montagne de Lure.

Quelques chiffres

Sur le plan environnemental, l’objectif est de préserver le patrimoine naturel de la Montagne de Lure en canalisant les flux touristiques et en sensibilisant le public à l’importance de sa protection. 23 variétés endémiques sont valorisées et conservées sur le parcours qui prévoit d'accueillir et de sensibiliser près de 50 000 visiteurs**  chaque année sur le sujet. Sur le plan économique, l’objectif est de promouvoir cette filière locale en soutenant 15 producteurs et de conforter le positionnement de ce territoire en tant que lieu emblématique des plantes aromatiques et médicinales.

** Agence du Développement Touristique des Alpes de Hautes Provence (2012) 

Budget 5 000 euros

Objectif 23 variétées préservées