This project is supported by the L'OCCITANE Foundation.
Contexte
Selon les Nations Unies, l’accès aux opportunités économiques constitue une des dimensions primordiales à l’autonomisation économique des femmes. Ces opportunités économiques peuvent être notamment créées par l’accroissement de l’employabilité, l’amélioration de l’entrepreneuriat et la favorisation de l’essor d’un secteur financier donnant accès à des produits financiers et des crédits adaptés aux femmes. Au Burkina Faso, peu de femmes en milieu rural a accès à des crédits adaptés encore moins à des formations permettant une gestion adéquate de ces crédits.
Projet soutenu
Dans ce contexte, la Fondation L’OCCITANE soutient en 2021-2022 le projet d’Entrepreneurs du Monde (EDM) pour promouvoir l’autosuffisance et l’esprit entrepreneurial des femmes rurales. Ce projet allie sensibilisation, formation et accès au microcrédit pour permettre aux femmes les plus démunies de créer et de faire évoluer des activités génératrices de revenus. Il contribue ainsi fortement à la réduction des inégalités. Pour les femmes, le contrôle des ressources, l’accès au crédit et à des connaissances en entrepreneuriat, conduisent à une plus grande autonomie et reconnaissance dans leur famille et communauté.
Cette année, un des objectifs de ce projet et de s'assurer de la pérennité des agences de micro-crédit mises en place dans le cadre de ce partenariat.
Quelques chiffres
L’objectif est de permettre aux femmes rurales d’avoir un accès permanent à des services financiers et socio-économiques adaptés à leurs besoins. À long terme, l’objectif est d’améliorer les conditions de vie des femmes vivant en zone rurale au Burkina Faso.
Budget 111 824 euros
Résultats 24 753 femmes soutenues
Historique du partenariat
Projet soutenu depuis 2009
La Fondation L’OCCITANE soutient le projet de microfinance développé par l’association EDM depuis 2009. Ce projet s’est beaucoup inspiré des recommandations des femmes des unions karité partenaires de L’OCCITANE, femmes en meilleure connaissance des conditions de vie des femmes rurales de façon générale.
Le projet au départ classique, a été plusieurs fois recadré pour aboutir aujourd’hui à un projet plus adapté aux besoins et aux réalités des femmes rurales :
- Le taux d’intérêt a été revu pour être moins contraignant pour les bénéficiaires
- La période de mise à disposition et la durée des crédits ont été rendus plus flexibles
- Différents types de crédits ont été mis en place et corrélés à des formations spécifiques (ex : le crédit agricole)
Ce projet a d’abord été développé au profit de 600 femmes de 2 zones rurales au Burkina Faso, puis ouvert à plusieurs autres vivant en milieu rural qui en exprimaient le besoin*. Aujourd'hui ce sont plus de 24 000 femmes des provinces du Houet, de la Sissili, du Ziro, du Sanguié, de la Bougouriba et des communes rurales de Tanghin-Dassouri et Pabré qui bénéficient des actions du projet. D'ici 2022, 26 753 femmes devraient bénéficier de microcrédits, de formations et d’appui-conseil pour développer efficacement leurs activités génératrices de revenus.
* Selon le rapport PPI 2015, plus de 80% des femmes enquêtées ont souhaité bénéficier des actions du projet
Témoignages
"Je me suis battue pour être indépendante, pour réussir. Ma plus grande fierté aujourd'hui, c'est mon autonomie. Je gagne assez pour être indépendante financièrement. Je veux maintenant acheter un local pour vendre mes gâteaux, acheter les parcelles voisines abadonnées pour la culture de l'oignon et continuer à accompagner mes enfants dans leurs études. Je veux leur offrir ce que je n'ai pas pu avoir."
Assetou, une bénéficiaire
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"maminata respire la bonté et la joie de vivre. elle nous accueille chaleureusement dans sa cour. je remarque que celle-ci est joliment décorée d'arbustes. "celui-ci s'appelle yikri !" me lance-t-elle avec un grand sourire. un symbole bien choisi, cet arbuste grimpant, pour représenter l'émergence puisqu'il ne cesse de prendre de l'ampleur "comme mon travail et mon porte-monnaie" nous confie maminata en riant."
Maminata, une bénéficiaire
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"les crédits et le réinvestissement d'une partie de mes bénéfices m'ont permis d'agrandir mon activité. preuve en est : la petite vendeuse de beignets est devenue grossiste ! depuis maintenant deux ans, les boutiquiers des villages environnants se déplacent jusque chez moi pour s'approvisionner en beignets. ils sont tellement bons !."
Safradia, une bénéficiaire
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"Je ne suis jamais allée à l'école, alors je trace mon chemin avec humilité et courage. Quand j'étais enfant, je gardais les moutons de la famille et à 19 ans je me suis mariée. J'ai eu 4 enfants. A 30 ans, je me suis lancée dans la vente d'igname pour contribuer aux finances de ma famille."
Sarata, une bénéficiaire
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